Protection des produits de montagne et d’alpage

En Suisse, les appellations « Montagne » et « Alpage » sont légalement protégées, au profit des produits agricoles qui en sont issus. Si un bien de consommation porte les sigles « montagne » ou « alpage », cela signifie que son origine et sa transformation doivent être conformes aux exigences de l’ordonnance sur l’utilisation des dénominations «montagne» et «alpage» (ODMA) Cela permet d’éviter que les consommateurs ne soient induits en erreur par l’utilisation abusive de ces termes.

Des enquêtes confirment que les consommatrices et consommateurs sont prêts à payer plus cher pour les produits de montagne et/ou d’alpage. Et à juste titre, car ces produits ont des propriétés qui justifient un prix plus élevé. Outre la production de denrées agricoles, l’agriculture de montagnes et l’exploitation d’alpages contribuent de manière importante à l’entretien et à la préservation du paysage culturel suisse.
La protection et l’étiquetage des produits de montagne et d’alpage permettent de :

  • créer de la valeur ajoutée pour la préservation et le développement des traditions agricoles, ainsi que pour la production de spécialités régionales.
  • encourager une production adaptée à son milieu, dans un environnement préservé.
  • renforcer la valeur ajoutée de l’agriculture de montagne
  • soutenir des prestations telles que la protection des paysages culturels, ainsi l’occupation décentralisée du territoire.

Avec ces sigles, le consommateur reconnaît immédiatement l’authenticité des produits provenant des régions de montagne et/ou d’alpages.

Regions de montagne
La délimitation des zones de montagne, par rapport aux zones de collines et de plaine, est principalement basée sur des critères climatiques, suivis par la proximité d’un centre urbain et par les conditions topographiques.

Zones d’estivage :
Les zones d’estivage, exploitées de manière saisonnière, se trouvent au-dessus des zones de montagne. Selon les régions, elles se situent entre 1200 et 2400 mètres d’altitude. M.